Travail communal dans une propriété privée
Conseil Municipal du 21 novembre 2024
Conseil Municipal du 21 novembre 2024 – Question diverse n°1 du groupe Allez Ducey – Travail communal dans une propriété privée
Madame le Maire, le 6 septembre 2024 l’équipe Allez Ducey vous a informé d’un fait dont nous souhaitions avoir un retour pour parfaire notre information. Malheureusement notre demande est restée sans réponse, ce qui n’est pas une nouveauté. C’est pourquoi nous diffusons notre courriel sous forme de question diverse auprès du Conseil Municipal :
« 6 septembre 2024
Etant accompagné d’une autre personne, nous avons aperçu à trois reprises, hier matin 5 septembre 2024 entre 11h00 et 11h30 le fourgon tôlé de notre commune en stationnement devant le domicile rue de Saint Laurent de monsieur et madame Félix Marin tous deux décédés.
Les portes du sous-sol étant largement ouvertes nous avons pu voir qu’au moins deux personnes s’activaient dont un ancien élu et un employé municipal facilement reconnaissable et bien reconnu à ses vêtements municipaux de couleur orange et à son fourgon tôlé.
Notre second passage a suspendu leur activité. Ce n’est qu’à notre troisième passage, tel un vol d’étourneaux, que notre employé communal est parti précipitamment vers les services techniques voisins, visiblement furieux d’être ainsi dérangé dans ses œuvres.
Ceci est bien révélateur : lorsque l’on est correctement missionné, il n’y a aucune raison de s’enfuir. Il se pose encore et toujours à nouveau l’éternel problème du management des services techniques. Il est des personnels qui osent tout se sentant protégés par des élus ou des anciens élus.
Que faisait cet employé communal, sur son temps de travail, comme activité dans une propriété privée ? Bien entendu si cet écart répréhensible est confirmé par monsieur le responsable de services techniques, nous souhaitons la mise en place d’un conseil de discipline même pour une personne située à quelques mois de la retraite ».
A 11h30, la fin de travail matinal de notre employé ne peut être retenue à moins qu’il ne commence à débrayer une demi-heure avant l’horaire légal. De plus, il ne se trouvait qu’à quelques dizaines de mètres des services techniques et doté d’un véhicule municipal.
Si cette explication devait être retenue, ce serait la démonstration de son peu de ponctualité : 30 minutes de gain après l’embauche du matin suivi de 30 minutes de gain au débrayage du midi, puis 30 minutes de gain après l’embauche du début d’après midi suivi de 30 minutes de gain au débrayage du soir. Au final ce sont quotidiennement deux heures de travail qui manqueraient soit le quart de ses obligations payées par la collectivité.
Malgré notre alerte déposée en mairie le 6 septembre 2024, il semblerait que cet employé continue à occuper son temps de travail selon ses propres critères. Ce fut encore le cas le lundi 28 octobre 2024 où il opérait toujours au même endroit.
Heureusement l’immense majorité du personnel municipal a une autre conscience quant à l’activité à fournir pour notre commune. Mais cette liberté d’action individuelle est très dommageable pour ses collègues, les employés consciencieux. Car les manquements de l’un sont fatalement des charges supplémentaires pour les autres. Ayant le sens du devoir en compensant ces lacunes, qu’ils soient remerciés pour assurer leur travail au service du public.
Nous souhaitons avoir une réponse à quatre questions :
1) L’équipe Allez Ducey souhaite connaître pourquoi sur son temps de travail contractuel, un agent municipal est intervenu dans une propriété privée le 5 septembre 2024 ?
2) Pourquoi sur son temps de travail contractuel, ce même agent municipal est intervenu dans une propriété privée le 28 octobre 2024 ?
3) Lorsque l’on est correctement missionné, il n’y a aucune raison de s’enfuir. Pourquoi cet agent est-il parti précipitamment lorsqu’il nous a reconnu ?
4) Dans ces conditions, notre employé faisait-il un travail « privé » pendant son horaire de travail « public » en utilisant pour cette activité un camion municipal ?
Réponse
– Un agent est intervenu dans cette propriété pour un problème d’eaux pluviales. Cet agent est passé voir ce qui n’allait pas. Son intervention a permis de nettoyer le réseau devant la maison concernée et il s’agit bien d’un réseau communal.
– Vous indiquez que notre employé communal s’est limité à intervenir uniquement devant la maison concernée. C’est un gros mensonge. Notre agent était dans le sol-sol de cette habitation. Nous renouvelons notre affirmation certifiée par un témoin.
– Pourquoi dites-vous ça monsieur Levoyer ?
– Parce que je l’ai vu dans la cave de cette propriété privée. Avec un témoin, je l’ai vu à trois 3 reprises dans le sous-sol de cette maison.
– Il regardait peut-être par où ça bloquait … voilà.
– C’est un menuisier communal que l’on envoie pour résoudre un problème de plomberie. Peut-être envoyez-vous un plombier pour raboter une porte. En plus, il y a un sérieux problème sur ses horaires de travail.
– Vous sous-entendez qu’il y a … une entente avec le personnel communal … avec une personne …
– Je ne sous-entends rien du tout, je pose des questions madame le Maire ! Des questions qui demandent des réponses crédibles.
– Vous apportez des questions, je vous donne des réponses que vous n’êtes pas obligé de croire.
– Ce que j’ai vu c’est un employé municipal qui travaillait dans le sous-sol d’une propriété privée et qui a quitté son travail matinal à 11h30 bien avant l’heure légale.
– Monsieur Levoyer, vous faites office d’agent de police.
– Je fais office pour des choses que vous ne faites pas madame le Maire. Si vous étiez un minimum aux affaires vous regarderiez les choses bien en face. C’est bon, on a compris.
– L’agent que vous mettez en cause est celui qui travaille le moins bien évidemment …
Pour Marie Mazier :
– On se demande ce que faisait un agent municipal dans une propriété privée sur son temps de travail ? C’est tout ! Je veux bien tout ce que vous voulez mais ça pose question à la population (rires). Alors ne riiez pas trop fort parce que c’est là que le bât blesse. Alors riiez, riiez, mais les gens s’interrogent. Alors, on leur dira que pour constater une fuite d’eau, l’on a envoyé le menuisier communal le 5 septembre et le 28 octobre pour constater la même fuite d’eau au même endroit.
Pour Monsieur Laporte :
– Tout ceci aurait dû être réglé en interne, ce n’aurait pas dû occasionner une question diverse. La réponse aurait dû vous être apportée sans qu’elle arrive jusqu’ici.
– Monsieur Laporte, si cela fait l’objet d’une question diverse, c’est que cette anomalie a fait l’objet d’un courriel dès le lendemain à madame le Maire qui ne nous a pas répondu. Si madame le Maire nous avait répondu, il n’y aurait pas eu de question diverse. Il ne faut pas inverser les rôles.
– Je n’inverse pas les rôles, je dis justement que cela ne devrait pas faire l’objet d’une question diverse.
– C’est à madame le Maire qu’il faut faire cette remarque.
– On ne voit pas ses mails.
– Ah non, on ne voit pas ses mails parce qu’elle n’écrit pas. C’est un incident qui s’est produit le 5 septembre. On lui a écrit le 6 septembre et nous sommes encore sans réponse fin novembre. Elle n’a pas répondu, alors nous faisons une question diverse à l’attention du public.
– Est-ce que je vous dis le contraire ?
– Non, vous ne nous dites pas le contraire.
Pour madame le Maire :
– On est peut être très lassés de vous répondre surtout sur des choses qui concernent le personnel municipal dont vous n’avez pas la charge.
– Non seulement nous avons le droit mais le devoir de vous alerter et d’informer la population lorsque nous mettons en évidence des situations problématiques que visiblement vous validez.
– Oui vous avez le droit de dire votre opinion …
Fin des échanges.
Il serait agréable que madame le Maire ne prenne plus les conseillers municipaux pour des benêts et qu’elle cesse de nous conter ses histoires à dormir debout. Il serait grand temps qu’elle ne couvre plus systématiquement tous ces dérapages préjudiciables à notre commune. Mais fort heureusement, l’immense majorité de notre personnel municipal est soucieux des tâches à accomplir.