10 mai 2020
Eau Secours ! de l’eau potable
En décembre 2019 le Conseil Municipal de Ducey-Les-Chéris a décidé de faire un second lotissement de 22 lots sur la zone de protection de captage d’eau potable de la Ville située en contrebas de l’avenue Emile Dehousse à Ducey. L’on peut s’interroger sur la contradiction de cette décision, son éventuel déclassement et changement de zonage, car au même endroit il était dans le passé interdit à l’agriculteur de cultiver du maïs pour préserver la nappe phréatique.
Alors, nous ne pouvons qu’être inquiets sur la qualité de notre eau domestique. En tout cas, ces 2 lotissements sont des facteurs de dégradation de cette ressource vitale tout autant que de semer du maïs.
Comble de l’imprudence, les travaux de terrassements des voiries ont débutés et malheureusement nous font craindre le pire : des déchets et gravas de chantiers servent de remblais.
Toute l’équipe Allez Ducey est mobilisée pour que de pareils risques ne soient pas pris. Et il n’est pas trop tard.
C’est pourquoi nous demandons expressément à madame le Maire, d’une part de faire cesser immédiatement ces dépôts en rappelant sérieusement à la raison l’entreprise de travaux publics, et d’autre part de faire immédiatement enlever tous les remblais déjà apportés pour qu’ils soient traités comme des déchets.
Enfin, il serait souhaitable que cette opération immobilière ne reste pas dans le domaine confidentiel entre Municipalité et Promoteur comme toute opération classique de lotissement, mais que toute la population soit d’abord complètement informée et ensuite associée au devenir de cette zone sensible et vitale à tous.
Appel aux forces vives du bassin de la Sélune
12 mai 2020
L’équipe municipale Allez Ducey souhaite faire des propositions et apporter des améliorations pour protéger les habitants, biens et entreprises contre les crues, revoir la station d’assainissement qui pose de gros problèmes de par la conjugaison du niveau de la mer et du débit des rivières Sélune et l’Oir. C’est un besoin urgent puisque les écoulements des eaux usées pourraient provoquer un risque sanitaire important.
L’ouvrage d’art de la Roche-qui-Boit est un masque de protection contre les crues biennales et les sécheresses. Les changements climatiques et les phénomènes météorologiques, tels que les les inondations peuvent réduire ou polluer les ressources en eau. Concrètement, nous vivons de plus en plus avec ces risques, les récents orages nous le prouvent. Il appartient à tous de rester responsable, en préservant le château d’eau à ciel ouvert de la Roche-qui-Boit, car :
- c’est permettre de creuser la retenue, faire abaisser le niveau d’eau pour encaisser le coup d’eau, pour assurer un marnage afin de sécuriser les personnes et les biens face aux crues biennales.
- c’est sauver une réserve d’eau douce de 40 hectares abritant des multitudes de faunes, et flores sauvages.
- c’est répondre aux épisodes de sécheresse.
Nous lançons donc un appel à toutes les forces vives du bassin de la Sélune, aux associations, aux entreprises, aux agriculteurs, aux particuliers et bien sûr à tous les élus, anciens et nouveaux, à commencer par ceux de Ducey-Les-Chéris, de Poilley, de Saint-Laurent-de-Terregate, Saint-Aubin-de-Terregate et Saint-Quentin-sur-le-Homme, communes directement impactées.
Ensemble nous pouvons changer le cours des choses et en maîtrisant le cours de la Sélune. Ensemble faisons en sorte qu’une des premières délibérations des nouveaux Conseils Municipaux de ces communes soit une délibération favorable à la préservation du barrage de la Roche-qui-Boit.
L’équipe Allez Ducey proposera d’inscrire la délibération suivante au premier Conseil Municipal qui suivra l’installation de la nouvelle municipalité de Ducey-Les-Chéris.
Nous l’avons tous compris maintenant, il s’impose pour protéger notre milieu naturel et l’habitat de tous les quartiers bas de Ducey et de Poilley. Car, c’est ensemble que nous limiterons ce risque ou bien c’est ensemble que nous subirons.
Merci à tous ceux qui répondront à notre appel. Nous les associerons à notre démarche.
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Projet de délibération : 2020-xx-01 Dispositions pour limiter les crues de la Sélune et inondations dans les quartiers bas de Ducey-Les-Chéris
Nous vivons de plus en plus avec des risques d’inondations fréquentes des quartiers bas de Ducey-Les-Chéris, les récents orages nous l’on prouvé. De plus, ces inondations peuvent réduire ou polluer les ressources en eau.
Il en va de la responsabilité de la Municipalité d’apporter des améliorations pour protéger les biens et les personnes contre les crues de la Sélune. C’est un besoin urgent puisque les écoulements contrariés des eaux usées pourraient aussi provoquer un risque sanitaire important.
L’ouvrage d’art de la Roche-qui-Boit est un rempart de régulation et de protection existant contre les crues biennales et les sécheresses. La première mesure de protection serait de le maintenir en l’état car sa suppression ne ferait qu’aggraver une situation déjà subie.
Pour toutes ces raisons, pour protéger sa population, la Municipalité de Ducey-Les-Chéris demande aux autorités de tutelles de prendre toutes les dispositions nécessaires pour maintenir en l’état l’ouvrage d’art de la Roche-qui-Boit.
Acquérir pour un euro
4 juillet 2020
L’équipe municipale Allez Ducey a réussi à convaincre une grande majorité du conseil municipal de Ducey-Les-Chéris pour valider la délibération : « Projet de maintenir le rempart de la Roche-qui-Boit et de l’acquérir pour un euro symbolique comme infrastructure de protection contre les sécheresses et crues biennales ».
Ce rempart est :
- une caisse d’assurance pour sécuriser les personnes et les biens, face aux crues biennales et aux épisodes de sécheresse.
- un réservoir permettant d’assurer un plan sécheresse avec son réserve d’eau douce de 4,5 millions de m3, soit 40 hectares abritant une multitude de faunes et flores sauvages.
Nous allons donc tous travailler au plus vite sur la création d’une société économie mixte permettant d’associer des fonds publics et privés. L’équipe Allez Ducey remercie tous les élus qui on délibéré dans ce sens.
Conseil municipal de la commune de Ducey-Les Chéris – Séance du 24 juin 2020 -Page 8 sur 13
2020-06 bis-13 : Projet de maintenir le rempart de la Roche-qui-Boit et de l’acquérir pour un euro symbolique comme infrastructure de protection contre les sécheresses et crues biennales.
Nous devons redouter le retour d’inondations fréquentes des quartiers bas de Ducey-Les-Chéris, les brusques montées d’eau boueuse provoquées par les récents orages l’ont confirmé. Ces situations peuvent réduire ou polluer les ressources en eau.
L’Etat a la responsabilité d’engager d’urgence les actions nécessaires pour maintenir la protection des biens et des personnes et préserver la ressource et la qualité de l’eau. Depuis la suppression en 2019 du barrage de Vezins, l’ouvrage de la Roche qui Boit est le dernier rempart contre sécheresse et crues biennales qui créeraient des difficultés sérieuses pour les habitants de la vallée de la Sélune (cf rapport Perrin p.74).
Une conséquence d’une telle inaction serait aussi d’engager la responsabilité des collectivités : le retour d’évènements biennaux ou quinquennaux ne relèverait pas de la mutualisation du régime assurantiel des « catastrophes naturelles », pas plus que du PPRI.
A) Dans ces conditions, pour protéger sa population, la commune de Ducey-Les-Chéris demande que l’Etat engage d’urgence les actions réclamées dans la « lettre ouverte demandant le maintien du barrage de la Roche-qui-Boit » pour éviter le retour à la situation antérieure à 1920 et répondre aux différents besoins des collectivités, des riverains et des agriculteurs, sans oublier la flore et la faune (loutre d’Europe), notamment par le soutien d’étiage (cf. en particulier le captage d’eau de la Gauberdière), sachant que les enjeux augmentent avec le réchauffement climatique, l’élévation du niveau de la mer (biseau salé) et l’évolution des nappes phréatiques.
B) Suite à la suppression du barrage de Vezins propriété de l’État, la commune de Ducey-LesChéris souhaite étudier la possibilité d’acquérir sous la forme d’une société d’économie mixte avec différents partenaires privés ou publics, pour l’euro symbolique l’ouvrage de la Roche-qui-Boit avec son lac de 40 hectares et ses dépendances, dans le but :
- de maintenir ce site comme « ouvrage de protection »
- de renforcer ses contributions à la régulation des débits du petit fleuve
- de développer les usages du plan d’eau tout en collaborant avec l’agence de l’eau pour répondre aux contraintes de la circulation du poisson migrateur de préserver la biodiversité
- de présenter un projet pour valoriser l’histoire du patrimoine (salle des machines, rénovation des maisons abandonnées, … )
- de développer le tourisme (cabanes flottantes sur le lac, nautisme, rampe à kayak, activités sportives, ….)
Dans ce cadre, la commune de Ducey Les Chéris va entamer les démarches auprès du propriétaire du barrage.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à la majorité (pour : 24 / abstention : 3) approuve les termes de cette délibération.
Pièces disponibles à la mairie de Ducey-Les-Chéris : lettre ouverte Entre Lac et Mer – lettre de M Ph. Vesseron Ancien Patron des risques naturels et technologiques de France – rapport Perrin (couverture et pp. 74) – Article de presse Rophemel⊗
La Roche-Qui-Boit
Désengagement de l’Agglo
Allez Ducey
18 octobre 2020 18:59
Monsieur le Président David Nicolas,
Après la réunion environnementale d’hier organisée autour de Nicolas Hulot par la Fondation du Mont-Saint-Michel, je me suis approché de vous alors que vous étiez en discussion avec mon jeune collègue Willy Fauchon, conseiller municipal de Ducey-Les-Chéris, comme moi.
Est-ce le discours talentueux de l’orateur, est-ce la question que je lui ai posée, est-ce les pertinentes remarques que Willy vous exposait sur le barrage de La Roche Qui Boit, est-ce plus prosaïquement notre simple présence à cet évènement, est-ce tout cela qui vous a courroucé ? Toujours est-il que votre agression verbale ne m’a même pas permis de vous saluer.
Devant ma surprise, votre réaction a bien confirmé votre colère : « vous et lui, c’est pareil vous êtes bien sur la même liste ». Votre fonction vous impose plusieurs contraintes. Outre, celle de tenir dans les meilleures conditions possibles vos engagements, celle d’être précis dans vos formulations. Vous avez parfaitement raison de rappeler que nous faisons équipe ensemble sous la bannière « Allez Ducey » mais par ailleurs vous êtes dans l’erreur car … lui c’est lui … et moi c’est moi.
Ce simple rappel élémentaire devrait vous faire découvrir un mode de fonctionnement que pratique notre groupe. Nous ne sommes pas toujours d’accord sur tous les sujets de société ni sur les propositions à mettre en œuvre pour les résoudre. Mais nous en débattons ensemble pour proposer la meilleure solution possible. Nous ne sommes pas dans le rejet de l’autre, mais au contraire dans l’apport constructif que peut représenter un avis différent. Cette démarche n’est pas une contrainte ou un boulet mais bien une richesse pour la collectivité.
Il se trouve que sur le barrage de La Roche Qui Boit, nous sommes tous deux en phase depuis bien longtemps ce qui m’a permis au fil des années de repérer les nombreux patte-pelus pour employer un vieux mot de notre langue normande qui m’est si chère. Soyons positif, de votre discussion animée avec Willy, nous avons tous pris note le dégagement de votre responsabilité en cas de sinistres provoqués par les crues de la Sélune : « Je n’y serais pour rien, je ne suis pas maire de Ducey ! »
Ainsi les faces cachées se dévoilent. Votre remarque a le mérite d’être à la fois claire sur votre positionnement et peu charitable pour l’avenir envers notre collègue communautaire, maire de Ducey-Les-Chéris. Chacun appréciera à sa juste valeur votre sentiment qui avait comme principal mérite d’être exprimé, sans filtre ni sans retenue, sans calcul ni sans à priori, bref d’être émis en toute sincérité.
Monsieur le Président, j’ai pu vous exprimer à de nombreuses reprises l’attente de la moitié de la population Ducéenne pour travailler dans la transparence et dans l’effort collectif. Ce sentiment dépasse largement les limites communales et même communautaires. Le temps est révolu où les affaires qui fâchaient étaient glissées sous le tapis, où l’expression citoyenne était représentée par l’incarnation divine d’un homme bien vissé sur son territoire. Désormais, la transparence est indispensable pour instaurer un sentiment qui fait malheureusement défaut à notre société actuelle : la confiance.
De notre entretien collectif avec Nicolas Hulot nous avons découvert son absence d’information sur le dossier des barrages lors de ses fonctions ministérielles. Willy lui a remis une récente analyse sur la crue de 1910 en rappelant que :
- Depuis la suppression du barrage et du lac de Vezins, l’aval de la vallée est à nouveau exposé aux crues et manques d’eau qui jusqu’à 1920 se produisaient tous les 2 ou 5 ans.
- L’État décideur se doit en urgence de financer et faire réaliser les modifications des habitations, constructions, équipements et réseaux situés dans les espaces à risques
- Le barrage de la Roche-qui-Boit peut-être conservé dans ce cadre et géré comme infrastructure de protection et rempart contre les sécheresses et petites crues et que l’État doit au plus vite geler toute démolition.
Pour témoigner de sa bonne foi, Nicolas Hulot souhaite qu’une conciliation constructive et de bon sens soit trouvée, et pourquoi pas retenir la récente délibération du Conseil Municipal de Ducey-Les-Chéris pour créer une société économie mixte permettant d’associer des fonds publics et privés dans la reprise de l’ouvrage de la Roche Qui Boit.
Je voudrais terminer mon propos en me positionnant, comme hier, dans l’action positive. Au-delà de ma personne, il est des dossiers délicats à traiter où toutes les forces vives de la Nation, élus comme simples citoyens, seront nécessaires pour assumer cette période charnière de transition vers un monde plus respectueux de l’autre comme l’a si bien mis en exergue notre orateur d’hier. Nous sommes disponibles dès aujourd’hui et pour demain.
Cordialement
Patrick LEVOYER
<<<+>>>
David NICOLAS
18 octobre 2020 19:27
Monsieur, j’accuse réception de votre message.
Sans surprise, vous vous évertuez à vous convaincre et à imposer votre vision des événements survenus hier dans un cadre privé où j’étais présent à titre tout à fait personnel et en tant que membre du comité culturel de la fondation du prieuré.
Une fois encore, vous avez essayé d’établir un rapport de force en procédant avec vos collègues à un encerclement méthodique et bavard empêchant tout dialogue. D’ailleurs il semblerait que ce soit là une habitude.
Heureusement, j’ai pu bénéficier du soutien, après l’incident, des organisateurs de cette rencontre, tout à fait désolés de ce qui s’était produit.
Quoi qu’il en soit, je n’ai ressenti ni colère ni courroux lors ce contact, simplement de la tristesse face à un tel manque de respect.
Si vous souhaitez que nous abordions le fonds du dossier Sélune qui nous préoccupe tous, je suis à votre disposition. Toutefois je veillerai à ce qu’une forme, propice au dialogue, pour ce rendez-vous soit respectée.
D’ailleurs, je vous serais reconnaissant de ne plus utiliser mon adresse personnelle pour communiquer avec moi, mais bien l’officielle : president@msm-normandie.fr
Salutations
David NICOLAS
<<<+>>>
Allez Ducey
18 octobre 2020 22:10
Monsieur le Président David Nicolas,
N’inversez pas les rôles : hier soir j’ai subi votre rancœur avant même de vous avoir abordé. L’on voit bien dans votre réponse que c’est notre action collective qui vous dérange. Ne vous ayant pas adressé la parole, je ne vois pas en quoi j’ai procédé à « un encerclement méthodique et bavard empêchant tout dialogue. D’ailleurs il semblerait que ce soit là une habitude ». Qui a manqué de respect à qui ?
Nous n’avons pas le même retour que vous des organisateurs et de Nicolas Hulot qui étaient présents parmi nous à dialoguer longuement, bien après votre départ.
Je fais peu de cas de votre ressenti envers ma personne car il est des situations qui sont des miroirs pour vous renvoyer à votre propre image.
Par contre votre propos sur les conséquences de crues de la Sélune « Je n’y serais pour rien, je ne suis pas maire de Ducey ! » n’ont pas laissés l’auditoire insensible d’autant que tous comme moi ont entendu votre désengagement.
Alors, pourquoi éprouvez-vous maintenant le besoin de dialoguer avec nous puisque votre opinion a été clairement exprimée ? Je note que cela vous « préoccupe » à nouveau pour peu que cela respecte « une forme propice au dialogue ». C’est tout à fait mon avis et cela commence par marquer du respect envers une personne comme moi qui vient vous saluer et qui est accueilli par des propos excessifs. J’ai trop de respect pour votre fonction.
Alors, à vous de choisir
Cordialement
Patrick LEVOYER
La Roche-Qui-Boit
notre eau-de-vie
22 février 2021
Mercredi 17 février, l’équipe Allez Ducey a demandé à la municipalité de se joindre à l’action des « riverains de la Sélune ». Notre devoir est de protéger les biens et les personnes, il est essentiel de délibérer dans ce sens lors du prochain conseil municipal pour que la commune soutienne les riverains qui ont pris l’initiative d’une action juridique avec l’avocate Maître Corinne LEPAGE
Ces dernières semaines, des inondations dans plusieurs régions ont correspondu à des crues dont le temps de retour est de 30 ou 50 ans. Chez nous, les débits de la Sélune sont finalement restés modestes : on a à peine atteint le niveau biennal, situation qui avant 2019 aurait pu être totalement maîtrisée au moyen du lac de 200 hectares.
Il ne faut pas confondre les différentes situations : à Vezins, l’Etat qui souhaitait supprimer un aménagement dont il était propriétaire et gardien à tous les titres a prétendu que cela n’entrainerait pas d’augmentation du risque d’inondation y compris pour les « petites crues » biennales ou quinquennales. Ce mensonge a permis d’escamoter la question des actions à engager pour compenser cette augmentation.
Il n’est pas trop tard pour demander à l’Etat de corriger sa faute en renforçant au plus vite la résilience des habitations, équipements et activités entre Vezins et l’estuaire.
C’est le sens des démarches engagées par des riverains auprès de la Ministre Madame Barbara Pompili. Tout confirme qu’après la suppression de Vezins les débordements récents pourraient bien se reproduire tous les deux ans : cette situation confirme l’urgence d’une réponse de la Ministre.
Lors du prochain conseil municipal nous souhaitons :
– Renouveler une autre demande posée pour équiper les pompiers d’une embarcation pour renforcer la sécurité des personnes face au retour d’inondations plus fréquentes que va forcément provoquer l’arasement du barrage de Vezins. L’intervention de la commune auprès du SDIS pour encourager la formation afin d’habiliter en eau vives nos sapeurs pompiers est plus que nécessaire.
– Réveiller la délibération « SEM RQB » en tenant compte de la récente position du Conseil d’Etat qui exige d’examiner les ouvrages au cas par cas et refuse de les interdire à priori (même en liste1) s’ils sont conformes à la circulation des poissons et sédiments.
Dans le même arrêt, le Conseil d’Etat déboute la fédération de pêche FNPF et France Nature Environnement de leur requête contre la prise en compte des rivières à débits atypiques. L’ouvrage de la Roche-qui-Boit est presque équipé d’un système répondant à la circulation du poisson migrateur analogue à ce qui existe depuis 10 ans sur la Garonne.
Sur un autre point l’équipe Allez Ducey souhaite encourager la valorisation des troncs d’arbres et branchages qui jonchent la Sélune en copeaux de bois pour éviter l’aggravation des inondations et poursuivre son action visant à conserver la Roche-qui-Boit comme rempart de protection contre les petites crues.
S’il est vrai que l’entretien des rives incombe aux propriétaires, la commune est responsable de l’entretien des chemins. Il est urgent que la commune de Ducey-Les-Chéris organise une campagne de tronçonnage et de nettoyage des berges en collaboration avec celle de Poilley et la Communauté d’Agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie pour éviter de retrouver des troncs d’arbres devant le vieux pont qui ralentissent le cours de la Sélune jusqu’au pont par obstruction de ses voutes, mais aussi pour éviter de retrouver des troncs d’arbres sur les routes inondées ou à l’intérieur des maisons situées sur des nouvelles zones à risque qui se sont dessinées depuis la suppression du barrage de Vezins.
Maintenant nous le savons tous, le rempart de la Roche qui Boit écrête les petites crues, la petit crue de décembre 2020 était faible, mais elle nous a ouvert les yeux. Depuis la suppression du rempart de Vezins le niveau d’eau n’avait jamais été aussi haut sur le secteur de Ducey-Poilley.
Une chance que le niveau des petites crues quinquennales n’ait pas été atteint, bref il est urgent d’intégrer le réservoir de la Roche-qui-Boit dans un plan d’actions comme « infrastructure de protection » pour protéger les habitants, commerçants, agriculteurs, entrepreneurs …
Nous devons tous soutenir les riverains qui financent en ce moment même une action juridique avec l’avocate Maître Corinne Lepage qui a déjà adressé un recours gracieux au Préfet de la Manche et un recours hiérarchique à Madame Barbara Pompili Ministre de l’environnement.
Principe de Peter
11 octobre 2021
Madame le Maire
Nous connaissions votre ambiguïté sur le devenir des barrages de la Sélune. D’un côté vous affirmez haut et fort être pour le maintien de celui de La Roche Qui Boit, mais également quelques minutes après en Conseil Municipal vous avez voté contre un recours juridique à l’encontre de monsieur le Préfet qui voulait sa destruction. Ainsi, vous ne pouvez pas être prise en défaut : être d’accord avec l’opinion publique pour la conservation du barrage, tout autant d’accord avec monsieur le Préfet pour son arasement.
Lors de la visite de ce jour de madame la Ministre Abba, votre agression verbale envers Willy Fauchon marque une personnalité à cours d’arguments : « Alors monsieur Fauchon l’on s’invite … ». Est-ce vous l’organisatrice de cet événement ? De quel droit portez-vous cette remarque publique désobligeante ? Vous aviez probablement à cœur de vous rendre intéressante auprès de l’aréopage présent tout en ridiculisant Willy Fauchon, conseiller municipal de Ducey-Les-Chéris.
Madame le Maire, comme d’habitude pour l’humour c’est raté, et s’il y a quelqu’un ou plus exactement quelques uns de ridicules, ce n’est surement pas Willy Fauchon. Madame la Ministre a pris le temps de la réflexion pour étudier son dossier préparé avec soin depuis de nombreuses années. Rappelez-vous madame le Maire, c’est le même dossier que vous aviez méprisé, à défaut d’avoir compris, lors d’une séance du Conseil Municipal de Ducey-Les-Chéris.
L’équipe Allez Ducey est particulièrement fière de constater que les travaux de Willy Fauchon sur les barrages et la Sélune sont repris par la Communauté d’Agglomération en demandant à la ministre des études complémentaires sur les crues biennales et quinquennales. Cette récupération représente au moins un point positif.
Le ridicule ne tue pas mais il laisse des traces. La population retiendra votre gloriole d’un jour qui ne manquera pas de piment si de par votre comportement plusieurs de vos administrés ont les pieds dans l’eau, voire si le barrage est maintenu en l’état. Vos protections de façade d’aujourd’hui sauront rapidement et diamétralement changer de position demain.
Équipe municipale Allez Ducey
Le principe de Peter : tout individu a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence avec comme conséquence que dans le temps, tout poste sera occupé par un individu qui sera incapable d’en assumer la responsabilité. A relire ou découvrir dans toute bonne librairie ou bouquinerie (1969)
Sélune : Il n’est jamais trop tard
21 février 2022
Nous avons appris que le collectif des Riverains de la Sélune venaient de renouveler leur confiance au cabinet Huglo-Lepage pour faire appel de la décision (6-12-2021) du Tribunal Administratif de Caen pour geler définitivement l’arasement du réservoir de la Roche-qui-Boit, protéger les biens et les personnes.
Pour continuer à soutenir les habitants de Ducey-Les-Chéris, l’équipe municipale Allez Ducey vous informe qu’elle a sollicité le 8 février 2022 auprès de monsieur le Préfet une demande de consultation de l’enquête d’utilité publique portant sur les barrages de Vezins et de La Roche qui Boit réalisée en 2014. Fidèle à notre conduite des dossiers dans la transparence, nous vous informerons régulièrement des suites apportées à notre demande.
Notre devoir d’élus est de soutenir et protéger tous les habitants, commerçants, agriculteurs, entrepreneurs… On ne doit pas obliger les riverains à déménager, on doit les protéger ! Qui accepterait de prendre le risque d’exposer la basse vallée au retour des inondations qu’elle subissait tous les 2 ou 5 ans avant 1920, de Vezins à Pontaubault ?
Que va-t-il se passer si une « petite crue » se produit sans que l’Etat n’ait rien fait dans le délai du gel annoncé par Mme Bérangère Abba le 5 octobre 2021 ? L’État doit prendre en compte la réalisation des travaux possibles sur chaque habitation, aménagement, équipement et activité, public ou privé, pour renforcer sa capacité à résister aux aléas biennaux (protection des installations électriques ou informatiques, modification de l’utilisation des rez-de-chaussée inondables, des réseaux d’assainissement, des prises d’eau douce). Qui assumerait les conséquences humaines, sociales, financières d’inondations au printemps 2022 si dans l’intervalle rien n’est engagé par l’État pour renforcer la résilience de l’aval : la commune de Ducey-Les-Chéris !
Notre Eau-de-Vie
10 août 2022
La Sélune commence à sécher ! On nous a cassé nos 2 arrosoirs (Vezins et la Roche-qui-Boit), réservoirs qui sont nécessaires aussi bien l’hiver pour nous protéger des petites crues (assainissement, réseaux électrique et télécom) et l’été des étiages (Accès à l’eau douce aux nombreux abonnés).
La crise de l’eau n’a pas de frontières, tout a plusieurs dimensions, les lacs sont des poumons verts et châteaux d’eau à ciel ouvert à réimplanter pour l’homme et toutes les biodiversités de la Sélune ! Les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes mais pas que, tels que les sécheresses et les inondations, peuvent réduire ou polluer les ressources en eau. Il est urgent de prendre le cap sur le bon « SENS » tout en respectant la continuité écologique.
Sans Vezins et la Roche-qui-Boit, la guerre de l’eau présentera sa facture lors des prochaines crues et des prochains étiages. Ce qui est d’autant plus regrettable est que l’ouvrage de la Roche-qui-Boit avait été équipé par EDF d’un système qui aurait pu assurer la montaison du poisson migrateur analogue à ce qui existe depuis 10 ans sur la Garonne … N’oublions pas l’hydroélectricité…
Dès le prochain conseil municipal, nous allons demander à Madame le Maire de mettre à l’ordre du jour principal une demande de délibération pour construire un ou plusieurs réservoirs de protection contre les sécheresses et les « petites crues ». Nous vous informerons de sa décision
Le 21 juin 2022 : faites de la musique
Le fossoyeur
Un homme creuse,
Creuse encore, creuse …
Ceci est-il pour moi ?
Le fossoyeur tourne la tête vers moi,
Me fixant d’un regard plein d’effroi,
Sa pelle s’arrête, ses jambes s’élancent,
Marchant vers moi, je flanche …
Un sourire sadique se rapprocha,
Sur ordre, sa pelle se dressa.
Il s’arrêta devant moi et souffla :
« La mort est venue pour toi »
Comme mon grand frère, je succombe fier et digne,
Moi, le dernier des seigneurs de la Sélune.
N’oubliez jamais …
Même après des mois et des mois et autant de lunes,
Que nous périrent tous deux de cette idiote consigne …
en ce 20 juin 2022