Garder raison

Cher collègue,

Nous étions quelques uns à connaître votre vraie nature, vous l’exposez maintenant sans artifice à un large public. Vos propos traduisent un profond désarroi accentué par le manque d’arguments que vous avez à m’opposer.

Vous concevez même une manipulation et une mise en scène des paroles qui n’ont jamais été les miennes. Tout cela pour flatter votre amour-propre qui en a probablement besoin. En matière de mépris, vous avez omis de relire votre lettre avant de nous l’expédier. Elle ne vole pas bien haut. Vous ne trompez plus personne avec ces propos de cour d’école, enfin de moins en moins.

Tout ce qui est excessif est insignifiant disait Talleyrand. Alors pour l’avenir, épargnez-nous vos rancœurs et tentez de garder raison.

Veuillez agréer, cher collègue, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.

Patrick LEVOYER
21 mars 2020